Née à Managua en 1955, Maria José Alvarez est devenue une référence dans le monde du cinéma. Pour commencer, elle étudie la philosophie et la littérature en Angleterre, puis elle suit des cours sur la théorie de l’image, la photographie, les techniques de vidéo et l’histoire du cinéma à l’École du Musée des Beaux-Arts de Boston. En 1980, elle fait partie des fondateurs de l’Institut de Cinéma nicaraguayen et se consacre depuis à la direction et à la production de films et de documentaires. Dix ans plus tard, elle fonde sa maison de production, Luna Films. Depuis neuf ans, elle fait partie de l’organisation du Festival Icaro de cinéma et de vidéo de l’Amérique centrale au Guatemala et de l’exposition Icaro au Nicaragua. Sa filmographie est très vaste. Elle produit et dirige No todos los sueños han sido soñados (1994), primé,
entre autres, au Festival des Arts d’Amnesty International d’Amsterdam et au XI Festival de Cinéma, organisé par le Musée Reina Sofía à Madrid. Artiste très engagée, Maria José Alvarez a été récompensée de l’Ordre Rubén Darío, la plus
importante reconnaissance culturelle du Nicaragua. Lágrimas en mis sueños (1997), Blanco Organdí (2000), Desde el barro al sur (2002), Frank’s big game (2005) et Lubaraun (2014) se trouvent parmi ses films les plus remarquables.
Née en 1982 au Costa Rica, Kattia González Zúñiga obtient un diplôme de danse à l’Université du Costa Rica pour se diriger ensuite vers le cinéma. Elle joue dans Cuento de hadas (2009), dans Imagina (2010), ainsi que dans Nina y Laura (2015). Entre 2010 et 2014, elle collabore, en tant que productrice et actrice avec la réalisatrice Paz Fábrega à l’élaboration du film Viaje (2015). Par ailleurs, elle écrit et dirige le court-métrage Es Cecilia (2012), et travaille actuellement à son premier lon-gmétrage Las hijas de Alonso.
Luján Loioco est née à Buenos Aires en 1986. En 2010, elle est diplômée de la Faculté de Cinématographie dans sa ville natale et commence sa carrière en tant que productrice, réalisatrice et écrivaine. Son premier film, La niña de tacones amarillos, a remporté le « Opera Prima Contest » de l’Institut argentin de Cinéma et la première a eu lieu au Festival international du cinéma indépendant de Buenos Aires (BAFICI).
Réalisateur et producteur mexicain, Anwar Safa commence sa carrière en scénarisant et filmant des publicités au sujet de l’identité pour la chaîne Telehit, ainsi que des publicités dédiées aux produits de marque. En 2007, il fonde sa maison de production, Terregal Films, avec laquelle il réalise, entre autres, le court-métrage La Gordiranfla (2007), qui obtient un grand succès populaire. Il contribue également à la direction et à la production du film Salvando al Soldado Pérez (2011). El Jeremías est son premier long-métrage.
Réalisateur et scénariste Colombien, Carlos Tribiño fait ses études au Centre des Études cinématographiques à Barcelone. Il se forme également en réalisation, cinéma expérimental et production de documentaires à Bogotá, puis il décide d’approfondir ses connaissances à l’Institut Supérieur d’Art à Cuba. De retour à Barcelone, il suit des cours de cinéma et de littérature au Centre de Culture Contemporaine. Il a enseigné à l’École de cinéma Black Maria à Bogotá. El silencio del río est son premier film.
Née à Bogotá, en Colombie, Marcela Lizcano étudie la photographie et la réalisation de films à l’Université du Cinéma en Argentine. Elle a, par ailleurs, dirigé plusieurs courts-métrages, Antes del mar (2009), Enterrados (2009) et Retratos (2010), ainsi que long-métrage documentaire, Aislados (2014). Fondatrice et directrice d’une maison de production, Viceversa Ciné, elle développe actuellement plusieurs projets relatifs au monde de l’art, de la culture, aux droits humains. Dans ce cadre, elle a produit les documentaires longs-métrages Se Morir (2015), Doble yo (2015) ainsi que le projet transmédia Le temps de la sierra (2016).
Né à Porto Alegre en 1975, Cristiano Burlan est metteur en scène de cinéma et de théâtre. Dans les années 1990, il décide de déménager à Barcelone, où il dirige le groupe de cinéma expérimental « Super 8 ». Sa filmographie contient plus de 15 films, entre fictions et documentaires. Il est aussi professeur à l’Académie
Internationale de Cinéma (AIC) de São Paulo. La plupart de ses créations ont participé aux festivals de Malaga, de La Havane, de Toronto et de Rio de Janeiro, entre autres. Honoré par de nombreux prix pour son film Amador et
son documentaire Mataram meu Irmao, il réalise son film Hamlet (2014) qui participe au Festival de Cinéma latinoaméricain de São Paulo et au Festival do Rio. Sermão dos peixes (2015) et Fome (2015) sont ses films les plus récents. Actuellement, il travaille sur le projet Elegia de um Crimen.
Né en 1977 à Mendoza, en Argentine, Pablo Agüero est un réalisateur et scénariste prestigieux. Il débute sa carrière de cinéaste à l’âge de 15 ans déjà. En 2005, il obtient avec sa réalisation Lejos del sol le prix du meilleur court-métrage au Festival de Film Indépendant de Buenos Aires (BAFICI) et également le prix du Cork Festival. Son film Primera Nieve est présenté au Festival de Cannes et au Festival de Gijón en 2006. Son premier long-métrage, Salamandra, a aussi eu le privilège de participer au Festival de Cannes en 2008. Il réalise ensuite 77 Doronship, un moyen-métrage expérimental sélectionné au Festival International de San Sebastián puis récompensé dans plusieurs festivals internationaux. Son projet Evita lui a valu le Grand Prix du meilleur scénariste ‒ Sopadin ‒ en 2012. En 2015, il signe Madres de los Dioses et Eva no duerme.
Né au Guatemala en 1975 de parents chiliens, Alejo
Crisóstomo est un cinéaste aux multiples facettes. À son actif, de nombreux courts et longs-métrages, qu’ils soient documentaires ou de fiction. Il fonde en 2006 la maison de production Ceibita Films au sein de laquelle il réalise les longs-métrages Fe (2011), Padre (2013) et Nina y Laura (2015).
D’origine française, Jacques Toulemonde est né à Bogotá en 1983. Il suit des études en sciences humaines et en littérature à la Sorbonne, puis il s’engage dans une dizaine de projets à l’école de cinéma française La Fémis. Au début de sa carrière, il participe à de nombreux films en collaborant avec des réalisateurs consacrés. En 2006, il collabore en tant qu’assistant de direction dans le court-métrage Como todo el mundo de Franco Lolli qui a reçu le Grand Prix du Jury au Festival du Clermont-Ferrand et le prix du Meilleur Audiovisuel au Festival In Vitro Visual 2007 en Colombie. Il participe aussi à la réalisation de divers courts-métrages dont Soñadores, Coup de soleil ou encore Le grand bal. En décembre 2007, il termine l’édition de son premier long-métrage en tant que réalisateur, Dérive, film produit et filmé à Paris, dont la première a eu lieu à La Fémis et à la Cinémathèque du district de Bogotá (2008). Anna est son deuxième film.
Née en 1978 à Cuba, Heidi Hassan obtient le diplôme en direction de photographie pour cinéma et télévision de l’École Internationale de Cinéma et Télévision (EICTV) de Cuba (2002) et, quelques années plus tard, en 2008, le diplôme de la Haute École d’Arts et Design de Genève (HEAD) Section Cinéma. Elle réalise plusieurs courts-métrages comme La caja infinita (2001), Miserere (2005), Exile (2007) et Orages d’été (2008). Avec son film Tierra Roja (2007), elle reçoit de nombreux prix internationaux.
Réalisateur et chercheur en cinéma, Jorge Flores Velasco est né à Guayaquil, en Équateur, en 1978. Il étudie le cinéma à Quito, à Buenos Aires, puis à Lisbonne, où il travaille pour le Festival de Cinéma DocLisboa. En 2009, il s’installe à Paris avec pour objectif de faire une thèse doctorale en études cinématographiques à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris III. Actuellement, il préside à Paris l’Association des Rencontres Culturelles et fait partie de l’équipe de sélection du Festival du Documentaire EDOC en Équateur. De sa filmographie, Fire (2014) est l’une de ses plus belles réalisations.
Artiste argentin aux multiples facettes, Carlos Lascano a fait des incursions dans diverses formes de créations artistiques. Écrivain, réalisateur, animateur, illustrateur, peintre et photographe, il a décidé de se consacrer entièrement au cinéma. En 1997, après s’être diplômé en droit, mais encore captivé par sa vocation artistique, il fonde sa propre compagnie de production, avec laquelle il produit des publicités pour des compagnies internationales. Dans le même temps, il écrit, produit et dirige plusieurs projets personnels pour lesquels il reçoit une reconnaissance internationale. Son film La légende de l’Épouvantail a gagné de nombreux prix internationaux ; il a également été sélectionné aux Prix Goya pour la 20ème édition et présélectionné aux Oscars 2005. Ces dernières années, il s’est dédié avec succès à l’animation, au point d’être considéré comme une des références dans ce domaine.
Né en Colombie, Santiago Lozano Álvarez étudie la communication à l’Université du Valle. En 2007, il obtient une bourse de la Fondation Carolina pour entreprendre un master en scénario de cinéma et télévision à l’Université Carlos III à Madrid. Ses réalisations cinématographiques sont vastes. Il a dirigé, entre autres, le documentaire Silo-vé, un niño, et, en tant que co-directeur avec Angela Osorio, il a réalisé le documentaire Retrato de un tiempo de hongos, ainsi que le film Siembra (2015). Actuellement, il est professeur de cinéma et communication digitale à l’Université Autonome d’Occident à Cali, Colombie.
Née à Lima, Pérou, en 1976, Enrica Pérez réalise des études de communication à l’Université de Lima, puis obtient un master en réalisation de l’Université de Columbia, à New York. Son court-métrage Taxista (2007) a été récompensé dans plusieurs festivals internationaux. Enrica Pérez a reçu, entre autres, le prix « Adrienne Shelly Award » récompensant la meilleure femme réalisatrice et octroyé par la Fondation Adrienne Shelly de New York. En 2008, elle obtient une bourse à Paris pour participer à un prestigieux programme dans le cadre duquel elle dirige le court-métrage, De mon coté, produit et co-écrit avec des cinéastes français. Climas est son premier long-métrage.
Né en Colombie et diplômé en design graphique, Ricardo Torres fait tout d’abord ses armes dans la publicité. Après un passage en Argentine pour y étudier la photographie, il débarque à Lugano en 2006 et commence sa carrière de réalisateur. Entre 2010 et 2012, il retourne en Colombie pour y travailler dans la coopération au développement. Puis il revient en Suisse et développe son expertise du reportage audiovisuel et photographique.
Née en 1981 au Mexique, Juliana Fanjul poursuit tout d’abord des études en communication audiovisuelle puis se spécialise dans le cinéma, plus particulièrement le documentaire. Elle travaille quelque temps comme assistante de réalisation, avant qu’en 2011 un programme d’échange l’amène à s’installer en Suisse. Entre 2012 et 2014, elle obtient un master en réalisation entre l’ECAL à Lausanne et la HEAD à Genève. Elle compte trois films à son actif : Si seguimos vivos (2010), Cuba calling (2014) et Muchachas (2015).
Né en 1971 à Ibagué (Colombie), Juan José Lozano possède les nationalités suisse et colombienne. De 1994 à 1998, il est réalisateur et producteur de télévision en Colombie. En 1995, il effectue des études de cinéma à l'Université nationale de Colombie. Vivant à Genève depuis 1998, il a réalisé plusieurs films engagés ayant aussi bien trait à sa ville d’accueil - l’immigration et l’intégration des jeunes étrangers à Genève dans Un train qui arrive est aussi un train qui part (2003) - qu’au conflit armé en Colombie, dont il décrypte les effets sur la population - Le bal de la vie et la mort (2001) ou Hasta la última piedra (2006). Il est également l’auteur du documentaire Impunity - Quel genre de guerre existe en Colombie (2010) qui dénonce l’hypocrisie des classes dirigeantes colombiennes qui entretiennent l’impunité des paramilitaires dans le conflit armé, et de Témoin indésirable (2008), qui suit le pas de Hollman Morris, un journaliste indépendant colombien. Egalement romancier, Juan José Lozano a publié en 2013 Aquí no pasa nada, son premier livre.
Tomás Navas Curie a étudié les arts visuels depuis tout jeune. A l’âge de 18 ans, il passe un baccalauréat littéraire, puis suit des études de cinéma à la Haute Ecole d'Art et Design de Genève (HEAD). Il réalise, dans ce cadre institutionnel, le court-métrage Mala Sombra. Il décide ensuite d’arrêter ses études pendant un an pour aller se perfectionner à l’École Internationale de Film (EICTV) à Cuba. Pendant cette année à l’étranger, il produit El hombre justo (2014), un courtdocumentaire sur un pêcheur pauvre et, peu après, Relú (2014), le portrait d’un cireur de chaussures. Il a récemment obtenu son diplôme universitaire en Suisse.
Né en 1982 à La Havane, Cuba, Haliam Pérez Fernández est licencié des Beaux-Arts à Barcelone. Il possède également un master en réalisation de documentaires de création décroché à l’Université Pompeu Fabra, toujours à Barcelone. Assistant de direction d’Eva Vila et José Luis Guerín, il crée, avec Pato Bottos et Rubén Magalló, la maison de production du Colectivo Rucs, avec laquelle il produit, et participe en tant que directeur de la photographie, au documentaire La tierra quieta (2013). Marina est son premier long-métrage documentaire.
Chilo-Mexicaine, Marcia Tambutti Allende a étudié la biologie à l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM). Après un master en science au Collège Imperial du Museum d’histoire naturelle de Londres, elle travaille sur la biodiversité et la communication des questions scientifiques. Depuis 2007, Marcia vit au Chili où elle collabore avec la Fondation Salvador Allende et l'Institut de l'écologie et de la biodiversité. Ce film sur son grand-père est son premier long-métrage.
Né à Lima, Pérou, Héctor Gálvez Campos a écrit et dirigé
des courts-métrages d’une grande diversité de genres.
Auteur très engagé, il travaille dans des ONG réalisant des documentaires au sujet des droits humains, comme Lucanamarca (2008), documentaire qu’il a codirigé.
Paraíso (2009), dont la première internationale a eu lieu au Festival de Venise, est son premier long-métrage. En 2014, il a séduit le public avec son film NN, sin identidad.
Né dans les années 1980, Luis Zorraquín est un réalisateur, scénariste et producteur argentin. Il étudie la cinématographie à l’Université du Cinéma de Buenos Aires et suit des cours de perfectionnement avec le grand acteur et réalisateur argentin José Martínez Suárez, qu’il a toujours considéré comme son maître. Plus tard, il décide de développer sa carrière dans le milieu publicitaire. Il est actuellement directeur d’une galerie d’art, Modos, et il réalise ses premiers pas en tant que réalisateur de longs-métrages avec son film Guaraní.